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Troisième lettre de Iohanân


     La troisième lettre est écrite par « l’ancien » à Gaïus, probablement l’un de ses enfants spirituels, dont il fait l’éloge (3,8). Ce bref billet nous permet de saisir sur le vif quelques unes des difficultés de l’Église naissante, partagée entre des tendances rivales.


Chapitre 1.

À Gaïus aimé

1.     L’ancien, à Gaius aimé que j’aime en vérité.
2.     Aimé, à tout propos je prie pour que tu progresses
et sois en bonne santé, comme ton être même progresse.
3.     Oui, je me réjouis fort: des frères sont venus,
et pour toi ils témoignent de ta vérité,
comment, dans la vérité, tu marches.
4.     Je n’ai pas de plus grande joie que d’entendre
que mes enfants marchent dans la vérité.
5.     Aimé, tu agis fidèlement en ce que tu oeuvres
pour les frères et même ces étrangers
6.     qui, pour toi, ont rendu témoignage, avec amour,
devant la communauté.
Tu agiras bien en les escortant de façon digne d’Elohîms.
7.     Oui, ils vont de l’avant pour le Nom en ne recevant rien des goîm.
8.     Nous devons donc soutenir de tels hommes,
pour coopérer avec eux dans la vérité.
9.     J’ai écrit à la communauté, mais, aimant être le premier d’entre eux,
Diotrephès ne nous reçoit pas.
10.     Pour cela, si je viens, je rappellerai ses oeuvres,
ce qu’il a fait en répandant contre nous des paroles criminelles.
Et, non satisfait de cela, il ne reçoit pas les frères,
il empêche ceux qui se proposent
et les renvoie hors de la communauté.
11.     Aimé, n’imite pas le mal, mais le bien.
Qui fait le bien est d’Elohîms. Qui fait le mal n’a pas vu Elohîms.
12.     Pour Dèmètrios, le témoignage vient de tous et de la vérité elle-même.
Nous aussi, nous portons témoignage;
et, tu le sais, notre témoignage est vrai.
13.     J’aurais beaucoup à t’écrire,
mais je ne veux pas t’écrire avec de l’encre et un calame.
14.     J’espère te voir vite, et nous parlerons alors de bouche à bouche.
15.     Shalôm à toi ! Les amis te saluent.
Salue les amis, chacun par son nom.